Interlocuteur privilégié des DSI, Experis accompagne les organisations dans leur transformation digitale via la mise à disposition de services numériques à forte valeur ajoutée. Tout en consolidant son savoir-faire actuel, son développement cible 5 domaines de compétences majeurs : Cloud & Infrastructure, Digital Workspace, Entreprise Application, Business transformation & et Cybersécurité. Et s’accompagne d’un recrutement accru sur tout le territoire français de profils hautement qualifiés.
Experis en France, c’est une communauté de près de 4000 collaborateurs qui accompagne plus de 600 clients dans divers secteurs (commerce, banque, assurance, média, etc.). Ce sont 18 agences et 9 Centres de services répartis sur tous nos territoires. C’est une organisation structurée en 6 grandes Directions : 5 Régions et 1 Pôle national Télécom. Pour comprendre le développement et les enjeux de ces activités et territoires clés, comme ceux des clients et candidats accompagnés par les équipes Experis, nous poursuivons notre tour d’horizon global raconté par nos grands experts.
Chapitre n°4/6 avec l’interview de Jean-Marc Alpago, Directeur Régional Experis Sud-Ouest
Chez Experis depuis plus de vingt ans, Jean-Marc Alpago accompagne dans leur transformation digitale les entreprises de la Région Sud-Ouest. Il supervise 3 agences commerciales (Toulouse, Bordeaux, Montpellier) et pilote des équipes opérationnelles qui comptent au total 320 collaborateurs. Passage en revue des enjeux du moment sur son territoire d’attache.
Comment décririez-vous le paysage business de votre direction régionale ?
Les entreprises qu’on accompagne sont à l’image de l’activité sur ce territoire : diverses par la taille et représentatives de secteurs variés. Nos principaux clients sont présents dans les transports, la grande distribution, la banque et l’aéronautique. A quoi il faut ajouter le secteur public, avec des contrats qui nous lient à plusieurs grandes métropoles telles que Bordeaux et Montpellier. Ces derniers mois, nous avons cherché à nous diversifier dans l’agroalimentaire, le commerce et la santé, qui sont des secteurs porteurs.
Avec une stratégie assumée de spécialisation.
En effet. Qu’il s’agisse du commercial ou de l’organisation des équipes de production, j’ai fait le choix de la spécialisation par filières ou domaines d’activité. C’est un avantage pour tout le monde. En interne, cela permet de cultiver un langage commun, une meilleure compréhension du contexte. On met en place des organisations et des process qu’on est capable de répliquer ailleurs pour gagner en efficacité. Prenons le cas de l’aéronautique, qui est très puissante dans le bassin toulousain : cette approche sectorielle est très utile dans la mesure où beaucoup de nos clients sont des sous-traitants d’Airbus. Mais cela vaut pour tous les secteurs.
C’est aussi un enjeu de ressources humaines. La spécialisation par filières est un moyen de donner des perspectives à nos collaborateurs. En faisant en sorte qu’ils évoluent dans un secteur avec lequel ils peuvent se familiariser au fil du temps, on peut plus facilement dessiner des trajectoires, organiser une progression interne. Là encore, nos clients y gagnent car cela permet de limiter le turnover.
On sait que c’est un enjeu fort dans l’univers des services numériques. Comment faites-vous pour séduire et fidéliser les talents ?
Avec mes équipes, je m’efforce de créer un environnement de travail le plus agréable possible. Les termes ont beau être galvaudés, je crois dans les notions d’entreprise à taille humaine, de proximité, de sentiment d’appartenance. Mais par-dessus tout il y a, je l’ai déjà évoqué, l’attention qu’on accorde à l’évolution de chacun des collaborateurs. Tous les mois nous organisons des comités de mobilité où les managers discutent du sujet. Autant de démarches essentielles dans la mesure où les talents sont rares.
Depuis la crise du Covid, on voit venir à nous des nouveaux profils. Des gens qui ont choisi de s’installer dans le Sud-Ouest avec un projet de reconversion. On est ravi de leur mettre le pied à l’étrier. Sachant qu’en travaillant chez Experis, en particulier sur les métiers du support à l’utilisateur et la gestion des infrastructures, on acquiert rapidement une vision 360 de la DSI, chose utile pour toute personne décidée à se spécialiser dans l’informatique.
Quels sont les autres effets notables de cette période charnière ?
Entre mars et décembre 2020, on a pas mal souffert du coté de Toulouse. Beaucoup ont craint notamment pour la santé du secteur aéronautique. Mais les amortisseurs sociaux ont joué leur rôle, et l’activité est repartie plus fort que prévu. Ce que je retiens de cette période, c’est que la continuité de nos services a pu être assurée grâce à la mobilisation de tous. Tout le monde a pu se rendre compte alors combien les services informatiques étaient devenus indispensables au fonctionnement de nos sociétés. Les métiers du service numérique ne sont pas toujours considérés à leur juste valeur. Pourtant, ils n’ont jamais été aussi nécessaires.
Et ils le seront encore plus à l’avenir. Il y a encore quelques années, le marché fonctionnait par cycles, à mesure que les entreprises adoptaient de nouvelles pratiques et de nouveaux outils. Maintenant, on peut dire qu’on est entré dans l’ère des besoins structurels. La sécurité s’est imposée comme un enjeu majeur et partagé. Les outils ne cessent de se perfectionner : les postes de travail, par exemple, sont en train de basculer vers la reconnaissance faciale. Tout le secteur est porté par une vague puissante et les besoins ne devraient pas diminuer, bien au contraire.
Quelles sont les grandes tendances que vous observez auprès de vos clients ?
Sans forcément faire de classement, je dirais que la première tendance, c’est l’importance croissante des enjeux de RSE. Dans toutes les dimensions du terme : le fait d’embaucher des personnes éloignées de l’emploi ; le fait de déployer des solutions moins énergivores, respectueuses de l’environnement. Récemment, nous avons répondu à un appel d’offres public dans lequel le critère RSE comptait pour 15% de la note finale. Dans notre réponse, nous avons valorisé les initiatives d’Experis dans ce domaine et nous avons proposé des solutions opérationnelles innovantes, comme le recours au vélo électrique pour l’intervention de nos collaborateurs. On est loin du greenwashing. C’est vraiment une prise de conscience collective. Je le remarque aussi chez les candidats, qui sont toujours plus nombreux à nous demander ce que fait Experis en la matière.
La deuxième tendance que je mettrais en avant, c’est la sécurisation du poste de travail. Les usages se sont complexifiés, avec un usage croissant des ordinateurs professionnels chez soi ou en coworking. L’usage du smartphone comme device professionnel tend lui aussi à se répandre. Autant d’occasions de fuite des données, pour lesquelles il faut introduire de la souplesse tout en restant vigilant. Sur cet aspect, Experis est bien positionné. Jusqu’à présent, on a toujours réussi à protéger nos clients contre les attaques.
Une autre tendance qui gagne du terrain chez nos clients, c’est l’agilité. Les projets qu’ils mènent sont de plus en plus rapides, avec des modes d’itération courts et réactifs. Un enjeu auquel on fait en sorte de sensibiliser nos équipes.
Dans ce paysage en mutation, quelles sont selon vous les forces d’Experis ?
Il y a tout ce que j’ai déjà évoqué dans la manière d’attirer et de fidéliser les collaborateurs, le Green IT, la réactivité des équipes, la performance en général. En ce qui concerne ma direction régionale, cette performance se mesure par un taux de fidélisation très élevé.
Mais si je devais mettre en avant un facteur, ce serait l’innovation. De ce point de vue-là, Experis figure parmi les leaders du marché. Notre fonctionnement interne, basé sur la fertilisation des savoirs et des expertises, permet à l’ensemble des équipes sur tout le territoire d’être à la pointe des technologies et des procédures. Le groupe dispose d’une cellule innovation performante et sait nouer des partenariats avec des startups prometteuses. En témoigne notre présence au dernier salon Vivatech, avec des démos qui ont séduit les clients présents : le casier connecté, l’IT store, un distributeur de matériel qui permet de limiter l’émission de tickets, ou encore la Vitre, un écran à taille humaine qu’on va pouvoir utiliser pour dématérialiser certaines fonctions du kiosque IT.